Quel QUINQUIN était sur Arte ? ( N° 1128 )

Publié le par Quinquine1159

Vendredi 18 septembre 2014, étaient annoncés, sur Arte, deux épisodes sur quatre, d'une série de Bruno Dumont " P'tit Quinquin ". En voici un résumé, lu dans la presse :

" Enquête policière extravagante, improbable et burlesque, autour d'étranges crimes, aux abords d'un village côtier du Boulonnais en proie au mal. Thriller désopilant, avec une bande de jeunes crapules, menée par P'tit Quinquin et Eve, son amoureuse."

L'affiche, où l'on voit Quinquin à droite

L'affiche, où l'on voit Quinquin à droite

" P'tit Quinquin" fut présenté au festival de Cannes 2014, à la quinzaine des réalisateurs. Je cite : " Quelle gueule, ce Quinquin, yeux d'un bleu de mer démontée, nez de traviole, tignasse blonde, bouche qui cherche une symétrie, oreille appareillée. "

La Gendarmerie enquête, car une vache a été retrouvée morte, dans un blockhaus, qui plus est la panse pleine de morceaux humains.

Un commandant de gendarmerie, pour le moins loufoque

Un commandant de gendarmerie, pour le moins loufoque

Les acteurs sont non professionnels. Dumont a un regard sans concession sur cette vie du Nord, qu'elle soit laborieuse ( l'élevage des vaches et des chevaux ), ou festive ( les majorettes, le concours de chants ). L'attention est portée sur les petites gens, ceux dont on ne parle jamais, ou peu, sinon à l'occasion de faits divers dans la localité . C'est du Zola !

Les failles familiales, les rancoeurs, les petits arrangements, les infidélités conjugales apparaissent, au fil des interrogations.

L'auteur parle de " combat contre le mal absolu, avec le Diable qui rôde dans la campagne et les plages, dissimulé sous le casque d'un mystérieux motard " .

La " clique ", qui  accompagne toutes les fêtes des villages du Nord

La " clique ", qui accompagne toutes les fêtes des villages du Nord

A part les enfants, tout le monde est tordu, moralement et physiquement, dans cette parodie noire de polar. Le petit chef de bande amoureux de sa petite voisine de la ferme d'en face, la jolie Eve, contrebalance avec de la tendresse.

Nous ne manquerons pas de réfléchir, après les épisodes 1 et 2 et de lire ce qu'en pensent les téléspectateurs.

La douceur d'un amour entre adolescents

La douceur d'un amour entre adolescents

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R
Donc je n'ai rien perdu de ne pas avoir vu :)<br /> Bonne soirée
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M
Bonjour Marie a entendre ce que l'on en dis j'ai bien fait de ne pas regarder hihi bisous<br /> Marcel
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Q
Quand sous prétexte de &quot;burlesque&quot;, on ridiculise notre région, je vois rouge, Marcel, tu me comprends. Il y a des cinéastes qui aiment faire parler d'eux, c'est tout. Quand on se moque, c'est toujours au détriment de quelqu'un .
G
Tellement grotesque que j'ai zappé au bout de 20 minutes. Dès le début, rien ne parait vrai dans cette histoire. Des pseudo &quot;intellectuels&quot; qui voulu se faire plaisir. Un gâchis de bobines (de films) et de têtes, qui n'inspire pas à découvrir pour ceux qui ne le connaissent pas, le Nord avec ses habitants pleins de chaleur humaine. Film à ne pas voir, ni revoir. Pouah.
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Q
Je vais quand même regarder la suite, vendredi, espérant réhabiliter un peu l'image du Nord. Tout à fait d'accord avec toi, en ce qui concerne les &quot; pseudo intellectuels &quot;. Ce n'est pas parce qu'on passe sur Arte, qu'on est intellectuel !!
M
Voici mon commentaire, posté sur Facebook, après avoir vu ces 2 épisodes :<br /> &quot; Je n'ai pas aimé du tout, du tout. Langage pas toujours compréhensible, même pour une Ch'tie que je suis, qui sait bien ce que c'est que du &quot;brin&quot;, alors pour ceux qui ne sont pas de la région ! Que des gros mots ! Une caricature de la Gendarmerie ( comment a-t-elle pu laisser passer une telle image du Commandant chevelu et de ses enquêtes qui n'en sont pas ? ). Une moquerie de l'Eglise beaucoup trop longue et pas vraiment drôle. Mais, surtout des habitants, qu'on croirait tous tarés. C'est une injure faite aux Boulonnais, aux fermiers, aux vieux grand-père et grand-mère, aux chanteurs amateurs. Même les paysages ne sont pas beaux, alors que la côte est si belle.<br /> Seule l'évocation du blockhaus m'a paru digne d'intérêt. Et le graphisme du générique est intéressant.<br /> Heureusement que le titre n'a pas dû accrocher grand monde, si j'en juge par mon entourage, composé pourtant de nombreux Ch'tis.&quot;
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