Paradis ? Enfer ? On est bien sur Terre ( N° 1222 )
Beaucoup de Chtis du Narbonnais connaissaient déjà les parcours proposés à la marche, ce samedi 18 avril 2015, sur l'île Ste Lucie. Ils avaient donc opté pour la petite ou pour la grande boucle. ( 3 ou 7 kilomètres )
Les moustiques ne sont pas partis à l'heure du pique-nique. Eux aussi ont mangé et leurs piqûres font toujours souffrir, au 4ème jour.
Une dizaine de non-marcheurs ont rejoint le groupe de Ch'tis à l'île Sainte Lucie pour midi. Les petits marcheurs ont préparé les tables, déposé les nappes en papier, qu'aucun vent n'envolera.
On cherche l'ombre, l'ombre des pins. Mais les tables ne sont pas transportables.
Reste à s'organiser, mais on l'est, même à 60 personnes.
Les membres du bureau du club ont amené l'apéritif . Il y a du choix et des petits accompagnements. Car, déjà que le soleil plombe, il ne faudrait pas que l'alcool tape sur le système.
On est Ch'ti, mais on est dans le Midi, alors ici, l'apéritif c'est aussi Pastis. Tiens ! pas de bière. J'en connais pourtant qui l'aiment d'entrée de jeu.
Mais que les estomacs se calment. L'histoire de l'île va être contée brièvement par Monsieur Bonhoure, chargé de mission environnement à la mairie de Port-la-Nouvelle. C'est un accueil qui touche et fort sympathique, parce que celui d'un amoureux des lieux.
Depuis l'époque romaine jusqu'au siècle dernier, l'île était habitée. Aujourd'hui, on a choisi de laisser la nature reprendre ses droits.
Chaque membre présent, de l'association du P'tit Quinquin de Narbonne, apprécie avec attention ce moment d'intégration à la vie audoise.
On a ses couverts, sa provision de pain et d'eau, ses victuailles....
Concentration : on mange.
Final en beauté : les dames pâtissières vont régaler, avec gâteau au chocolat, tarte au citron, tarte aux pommes, baba au rhum, cake et crème anglaise, tarte aux fraises ..... Chacune y est allée de sa spécialité.
Et enfin, naturellement, le bien français café, de Liliane.
Je n'ai pas photographié l'astreinte des délégués bénévoles, mais il est bien entendu qu'un tel endroit ne supportait pas qu'on y laisse une trace de passage.
Et puis, il y eut les boules, les cartes, les bises.
Ni Paradis, ni Enfer, tout simplement la Terre, telle qu'on la voudrait toujours et partout.