Le destin l'attendait, là où elle pensait trouver la paix ( N° 1438 )

Publié le par Quinquine1159

Elle s’appelait Thérèse Michel, elle avait 72 ans, et était originaire de Quaëdypre. Fauchée par le camion fou, le 14 juillet à Nice alors qu’elle assistait au feu d’artifice, elle fait partie des 84 victimes de l’attentat.

Il y a quelques jours, le nom de Thérèse Michel, née Leroy, 72 ans, est venu noircir la longue liste des victimes de l’attentat de Nice. Née en 1944 à Quaëdypre où elle a vécu douze ans avec ses parents, puis à Hoymille et à Dunkerque pour ses études, cette femme « toujours coquette et apprêtée », selon des témoignages, a perdu la vie le 14 juillet sur la Promenade des Anglais.

Sa famille, dont plusieurs membres vivent toujours dans le Dunkerquois, ne souhaite pas s’exprimer pour le moment. Thérèse était une mère, une sœur et grand-mère de deux petits-enfants. « Niçoise d’adoption », comme elle l’exprimait sur les réseaux sociaux, Thérèse Michel avait quitté le Dunkerquois il y a une dizaine d’années, pour vivre sur la Côte d’Azur avec son mari, décédé il y a un an, et sa fille unique.

Elle n’était recensée sur aucune liste de victimes

Elle vivait à Nice à proximité de sa sœur, avec qui elle était de sortie le jour des attentats. Dans la soirée, les deux femmes se sont séparées, sa sœur voulait assister à un concert, et Thérèse au feu d’artifice sur la Promenade des Anglais. Quelques heures plus tard, elle était percutée par le camion fou. Elle serait décédée sur le coup. Sa sœur, qui a eu connaissance des terribles événements dans la soirée, a essayé de contacter Thérèse par téléphone. En vain.

Rapidement prévenus, leurs trois frères du Dunkerquois se sont rendus à Nice. La famille n’a eu la confirmation de la mort de Thérèse Michel que trois jours après l’attentat. La victime n’était recensée sur aucune des listes de victimes à ce jour. C’est la publication de son avis de décès dans La Voix du Nord ce jeudi qui a permis de savoir qu’elle comptait, elle aussi, parmi les nombreuses victimes des attentats de Nice.

Les obsèques de Thérèse Michel seront célébrées ce samedi en l’église Saint-Pierre-d’Arènes, à Nice.

Publié dans Région Nord

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G
L'oeuvre des lâches ne doit pas nous amener à la résignation devant les actes commis. Nous Français, avons toujours su nous relever et faire face à l'événementiel. Donc, pas de découragement : "Marchons, marchons, qu'un sang impur abreuve nos sillons" de la Marseillaise, me semble encore plus d'actualité.
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Q
Ce n'est pas à nous de décider, mais c'est sûr que, si cela se reproduit trop souvent, la colère sera la plus forte.
M
Bonjour Marie<br /> la mort a frappé sans distinction comment des personnes peuvent commettre de tels actes il suffit d'être a un mauvais endroit au mauvais moment pour que la vie bascule <br /> bisous Marie bon week end<br /> Marcel
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Q
Maintenant, on ne sait plus où on peut aller, on peut être attaqué dans un train; aujourd'hui ce fut dans un centre commercial. L'ennemi est lâche. La vie porte la mort en elle-même et on l'avait oublié.
R
Je suis attristée depuis ce soir -là, ma nièce habite non loin , je n'ai eu ma soeur que la lendemain à midi car elle n'arrivait pas à la joindre, mais par chance, elle n'y était pas ce soir là , <br /> ton récit montre la brutalité de ce drame , je n'ai pas de mot pour qualifier cette horrible nuit d'enfer , mais que faire , ces fous sont hélas imprévisibles <br /> Bonne soirée Marie-J
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Q
Je comprends que ceux qui avaient des connaissances aux environs aient été très inquiets. Depuis plus d'un an, on est en guerre. Mais la cruauté de cette guerre est qu'on n'a pas l'ennemi en face, c'est un lâche qui fait des coups en se cachant.