Il faut dire que le long-métrage de Lise Akoka et Romane Guéret, (déjà auteures de Chasse royale, un court métrage qui avait été tourné à VALENCIENNES et primé à Cannes en 2016), sait nous toucher au cœur.

Ce faisant, les deux réalisatrices des "Pires" interrogent avec acuité le regard qu’on porte sur les « cassos » (l’expression est dans le film), bien souvent des blocs d’émotions brutes, qui ne s’expriment pas forcément sur commande.

Il y a des sourires et des larmes, mais surtout un grand amour pour les gens dans ce joli film.

"Pires" raconte un tournage mettant en scène de jeunes acteurs novices dans la cité Picasso de BOULOGNE-sur-Mer au "Chemin Vert".

Des scènes se firent aussi dans le Boulonnais pendant l’été 2021.

Dans le film, le tournage a besoin d’apprentis comédiens, au milieu de nombreux figurants. Mais attention, nous sommes dans un quartier difficile.   Le cinéaste (Johan Heldenbergh) veut des profils authentiques, racés, des         « enfants qui n’ont pas eu une vie facile ».

Le réalisateur flamand embauche Lily (Mallory Wanecque , Valenciennoise de 15 ans), ado mi-solaire mi-sauvage, mais aussi Jessy (Loïc Pech), Maylis (Mélina Vanderplancke) et le très jeune Ryan (Timéo Mahaut), garçon au regard d’acier ayant du mal à cacher une colère qui le ronge intérieurement.

Le cinéaste a pris « les pires », ironise le quartier.

Toute la tribu va être amenée à jouer la comédie, selon les instructions parfois maladroites, là même où ils habitent, sous le regard de la famille, des potes, des badauds.

Pour ces ados d’aujourd’hui, forgés à la violence des rapports humains et des réseaux sociaux mais pas encore des adultes aguerris, la réalité se mêle à la fiction et inversement. Les sentiments se chevauchent, se bousculent et se contredisent.

Lily, jeune fille à la vie familiale meurtrie, a par ailleurs mauvaise réputation dans la cité. Imaginez les termes employés quand elle doit tourner une scène dans un lit .

Du casting donnant l'occasion à quelques gamins de tester leur magnétisme face à une caméra jusqu'au clap de fin du drame, on suit, sur le plateau, dans les loges ou à leur domicile, les états d'âme des 4 espoirs élus malgré l'incrédulité du quartier, talents aussi méconnus qu'éblouissants et que le Festival aime mettre en lumière.

Ovation au Festival de Cannes, où le long-métrage était projeté dans la section "Un Certain Regard" qui concourt aussi pour la Caméra d’or du premier long-métrage.  Le Délégué Général du Festival a donné ses félicitations aux jeunes.

Comme première exposition sous la lumière des projecteurs, on fait difficilement plus émouvant. Pluie de larmes également, donc.

Sortie sur les écrans le 23 novembre 2022.

                           Ndlr  Sources:  divers commentaires dans la presse

Le Nord est terre de géants, on le sait. La ville de LILLE en avait déjà deux :

LYDERIC et PHINAERT.

Un artiste plasticien, Stéphane Deleurence, a créé un nouveau géant.

Il a la bouille ronde et rose, les lunettes carrées et les jumelles serrées sur le ventre.

L’association " Faites de la Métamorphose"en a fait un don à la Ville de LILLE, afin qu’il séjourne au sein de l'hôtel de ville. Son arrivée le 28 avril 2022 a été animée par "Les amis des géants".

C’est un géant populaire, acteur de la transformation, qui incarne la métamorphose lilloise. Tellement ressemblant que vous l'aurez reconnu.

Et quand j'ajouterai qu'il s'appelle REUZE QUINQUIN, vous direz qu'il s'agit de l'ancien Maire de LILLE, Pierre MAUROY. ( Reuze veut dire "Géant", en flamand.)

Le Canard Enchaîné avait l'habitude de surnommer Pierre Mauroy "Gros Quinquin" quand il était premier ministre.

Sans l'adjectif “gros", le patronyme lui était resté.

Un bel hommage lui est rendu aujourd’hui.

Le Merveilleux est ainsi défini comme « pâtisserie composée de deux meringues soudées par de la crème Chantilly ou de la crème au beurre et parsemée de copeaux de chocolat.

Cette pâtisserie bien nommée a été créée en référence aux Merveilleuses de l’aire Directoire (1795-1799), des fashion victimes du XVIIIème siècle qui adoraient les perruques, plumes, bijoux, décolletés... Son succès international est intervenu bien plus tard.

"Je ne peux vraiment pas vous donner notre recette, c'est un secret”, chuchote Ouiza Ben Messaoud, cheffe-vendeuse dans la boutique du Vieux-Lille.

"C'est artisanal, avec des produits frais. On fabrique devant les clients en vitrine. En période de fêtes et tous les dimanches, il y a du monde jusque loin dans la rue. On en sert jusqu'au bout de la journée."

                                             🤩

          Le nouvel album de Renaud est sorti ce vendredi 6 mai 2022.

Il est intitulé "Métèque".

         Le chanteur de 69 ans, qui donne peu d’interviews, a accepté de recevoir « La Voix du Nord.

- Vous êtes attaché au Nord, qu’aimez-vous y faire ?

- A LILLE, la rue des Bouchers, les boutiques de BD.

- Je rêve de faire la braderie. J’aime l’ambiance et les gens.

- J’ai vécu les supporters qui chantent les Corons au stade de LENS : un grand frisson.

- J’avais 8 ans, j’allais en banlieue, à Saint-Denis voir mon grand-père maternel, ancien mineur, qui travaillait à l’usine.

Je me suis retrouvé dans un bistrot, je vois une bande de prolos accoudés au bar. Un charbonnier arrive, le visage noir de charbon; à l’époque on livrait du charbon à PARIS. Ils lui disent " charbonnier, chante-nous Le Temps des cerises." Il l’a entonné a cappella. Ça m’a bouleversé.

- Il y a un amour réciproque entre les gens du Nord et moi.

 Installée sur une bouée jaune, la sirène de DUNKERQUE, à la poitrine dénudée et intitulée "Rendez-vous numéro 4", sert de point de repère aux marins.

Ses mensurations : 3m10 et culminant à 5m de haut."

Comme tous les deux ans, la sculpture de Léopold Franckowiak a été nettoyée et restaurée.

Le public a pu l'admirer dans le bassin de la Marine .

Elle reprendra sa place à un mille nautique des jetées du port de Dunkerque.

La sirène a son emplacement habituel en mer.

Ce lundi 2 mai, en début d'après-midi, les équipiers du baliseur Hauts-de-France ont réimplanté la Sirène à l'entrée du port.

Elle a déjà choisi son fiancé : David Godin, qui le jour de l'inauguration en pleine mer a retrouvé miraculeusement son alliance dans le bouquet de fleurs qu'il avait déposé à ses pieds.