OSONS avec constance ! ( N° 1588 )
Le hasard vous fait quelquefois rencontrer de jolies filles. Dans la salle d'attente d'un médecin, lisant une revue dite "people", un article sur le tee-shirt me parle de Constance.
Née à LILLE, Constance grandit à quelques kilomètres de là, à VIMY, un petit village de 2000 habitants, en pleine forêt. Chez les Jablonski, on est médecin ou rien. Adolescente, Constance porte de grosses lunettes, a un profil scientifique et se rêve chirurgien esthétique : " J'aimais l'idée de rendre les gens heureux,et tout ce qui a trait à la chirurgie réparatrice est passionnant." Elle se consacre à son bac S, en bonne élève studieuse : "Pas question de louper les cours." La parole est franche, fluide, celle d'une jeune fille de bonne famille, éduquée dans la rigueur des études et du sport de haut niveau (le tennis) .
Le grand frère veut être mannequin et entraîne sa soeur dans son sillon, la poussant à passer, à 16 ans, le concours Elite. Cela amuse Constance, qui n'y connaît pas grand-chose. La vie décide parfois à votre place OSONS! Constance remporte la finale française du prestigieux concours, mais pas l'internationale. Le véritable début de sa carrière stellaire arrive juste après : l'été de ses 17 ans, elle part en vacances à New York, est repérée dans la rue par l'agence Marilyn, et n'en repartira plus.
Elle est le visage de Majestic Filatures. Marque 100 % frenchie, créée en 1989, qui conçoit des T-shirts couture dans des ateliers parisiens et les fabrique de manière artisanale en Europe. Pour celle-ci, elle vient de dessiner une collection capsule à son image, cool et sexy. Une expérience de l'autre côté de la mode qu'elle a adorée.
Telle est Constance : elle a le goût du travail bien fait, et ce depuis toujours. Le mannequinat lui était tombé sur le coin du nez, comme une balle de tennis bien liftée.
Au bout de huit ans de carrière, Constance aurait-elle envie d'autre chose ? Elle qui avait prévu de se lancer dans des études interminables et une carrière qui demande un investissement intellectuel puissant, ne s'ennuie-t-elle pas parfois de la superficialité du métier de mannequin ? "Pas du tout. J'ai commencé à prendre des cours en ligne. En ce moment, je passe un Marketing Certificate et je viens de finir une session de cours sur le développement durable. Je ne passe pas vraiment d'examens, mais je m'instruis. Dans cinq ans, je ne serai peut-être plus mannequin, donc je réfléchis à une reconversion." Une voie qui la tente bien, c'est le "non-profit business". Depuis trois ans, elle travaille avec une école pour enfants défavorisés à New York, Urban Dove, s'occupe de jeunes filles entre 14 et 17 ans, qu'elle emmène chaque mois découvrir de nouvelles activités, principalement sportives, auxquelles leur milieu ne leur permet pas d'accéder.
En plus de la notion de travail, il y a beaucoup de douceur chez Constance Jablonski, qui viendrait puiser sa source dans son nom. Une consonance romantique, dûe sans doute à son prénom et à son patronyme, d'origine polonaise "Tout ce que je vois, c'est que les Américains ont du mal à le prononcer !"
C'est sans doute aussi, une certaine joie de vivre, la fameuse "exception française", en plus d'un corps long, mince et athlétique, qui envoûte les créateurs.
Impossible de passer à côté de Constance Jablonski : le top model français est partout ! Mannequin pour Victoria’s Secret, en couverture de nombreux magazines de mode comme Vogue et Harper’s Bazaar, à l’affiche de publicités pour des marques comme Dolce & Gabbana, Estée Lauder ou encore Hermès, la jeune femme de 25 ans fait de plus en plus parler d’elle.
- Vogue Russie (mars 2011)
- Vogue Espagne (février 2011)
- Vogue Corée (novembre 2010)
- Vogue Allemagne (septembre 2010, mars 2011)
- Vogue Grèce (juillet 2010, octobre 2010)
- Vogue Chine (février 2010)10
- Vogue Portugal (mai 2009)11
- Numéro (octobre 2010)
- Marie Claire France (mars 2015)
- Lui France (octobre 2016)
OSONS !
A la Une du très sexy magazine Lui, on la retrouve : son regard azur planté dans l’objectif, la belle Lilloise fait grimper la température.
Partie de ma lecture de "GRAZIA", j'ai cherché le parcours d'une gamine Ch'timie. A trop OSER, s'est-elle trompée ?