Marie-Madeleine est à Carcassonne 3 ( N° 1599 )
Le chant d'entrée de la messe dominicale de ce jour évoquait Marie-Madeleine, entre autres. Il rappelait le tableau de Janssens exposé à Carcassonne "Noli me tangere" ( voir l'article précédent, le numéro 1598 ) où la pécheresse reconnait finalement Jésus , ressuscité. Paroles du chant religieux: " -Tu l'as vu la première, parle, Marie de Magdala. Hors du tombeau, debout dans la lumière, Il dit - Marie. C'était sa voix."
Je terminerai aujourd'hui, la visite de l'expo par une sculpture de grande taille. Elle n'a pas été prêtée par une ville du Nord, mais a été réalisée par un artiste du XXème siècle, Jean Roulland natif de CROIX. Elle surprend. On peut aussi trouver en elle toute personne souffrant, voire lépreuse. En bronze, donc de couleur foncée, elle évoque le péché, la damnation. On l'oppose à la Marie-Madeleine de Rodin en marbre blanc, synonyme d'amour, de volupté.
Cette vision très funeste de la fin de vie de Marie-Madeleine est, heureusement au musée, complétée par des peintures de la sainte élevée au ciel.
J'espère que vous avez aimé le parcours de cette femme, source de tant d'inspirations.