Un remède ch'ti, un peu lourd sur l'estomac ( N° 1.017 )
Le pharmacien de BETHUNE arrive dans son commerce et voit un individu appuyé contre le mur.
Il demande à son employé :" C'est quoi, le gars, là-bas ? "
L'employé répond :" Y est intré ch'matin pou aquater du sirop contr' el toux. In n'a pus in stock, alors, j' li ai vindu eune boutelle eud laxatif. "
Le pharmacien ouvre les yeux tout grand et, s'énervant, lui dit : " Idiot, tu ne peux pas guérir une toux avec un laxatif ! "
Et l'employé: " Ben si tu peux ! Ravisse-le, y a peur eud tousser !!! "
Que les pharmaciens de Béthune et leurs employés me pardonnent cet humour.
J'ai transcrit tel que reçu de Jean. Cela aurait pu être attribué à n'importe quelle ville du Pas de Calais ou du Nord. ( là où on parle ch'ti )
Le LOUVRE-LENS, 1er anniversaire ( N° 1.015 )
Il y a un an, un groupe de marcheurs prônant la Culture, se mettait en route, pour annoncer l'ouverture du Louvre-Lens.
1 an après, le 4 décembre 2013, le Musée soufflait sa première bougie. Occasion de faire le bilan d'une année.
Vu de l'étranger, l'implantation du musée, a, comme toujours en pareil cas, mis une ville sur une carte. Et aussi des villes voisines: les touristes ont ainsi découvert avec celui de Lens, les musées d'Arras ou de Lille. Le "New-York Times" a classé Lens au 26ème rang sur 46 "Top Destinations 2013".
1/5ème des visiteurs vient de l'étranger, surtout de Belgique, de Hollande, de l'Allemagne, de l'Angleterre, des pays voisins. Mais les Japonais ont aussi découvert le Louvre-Lens.
L'Office du Tourisme dit que sa fréquentation est passée de 35 groupes annuels, à 35 groupes mensuels. 400 emplois ont été créés, surtout dans la restauration et l'hôtellerie. La fréquentation a été en 1 an, de 9000.000 visiteurs, c'est-à-dire, plus que prévu.
Les bémols:
- Le mauvais temps a contribué à la hausse de la facture d'électricité. Elle s'est avérée moitié plus élevée que celle prévue.
- La question de l'après, prédisant des tensions importantes, pour le Ministère de la Culture. Néanmoins, le Louvre- Lens peut s'appuyer sur sa maison-mère, pour le prêt d'œuvres alimentant des expositions temporaires de qualité.
- La crise économique rendra peut-être les amateurs français plus frileux.
Les impératifs donc :
- Ne pas faire d'expositions trop pointues qui décourageraient les simples touristes.
- Considérer, à Paris, que ce musée est national.
- Travailler sur la pédagogie avec les écoles et sur l'accueil de la clientèle étrangère.
"Aide-toi, le ciel (et la terre) t'aidera."( N° 1.014 )
En un temps où n'existaient pas les aides aux mères seules, bien des femmes ont élevé un enfant, avec courage dans les difficultés. ( article précédent )
Au XXIème siècle, la Protection Maternelle et Infantile a des centres dans toute la France. Ce sont les P.M.I.
Il en existe 37 dans le département du Val de Marne.
Alors, pourquoi Fabienne Kabou n'en a-t-elle pas consulté un ?
Elle était instruite. Elle a, par ailleurs, montré qu'elle pouvait se déplacer.
Il n'y a pas de P.M.I. à Saint Mandé où elle a accouché, mais un centre existe à Vincennes.
Vincennes est à 2 kilomètres de Saint-Mandé.
Le mystère d'Adélaïde est aussi le mystère de celle qu'avec indulgence, nous appellerons Fabienne
Les peintres et BERCK sur mer ( N° 1.013 )
Au XIXème siècle, des peintres nordistes ont trouvé l'inspiration dans la baie d'Authie.
Né à PERONNE, le peintre TATTEGRAIN découvrit BERCK sur mer, avec ses parents, en 1865. Le lieu de vacances devint le cadre principal de son œuvre picturale. Ceci depuis qu'il y vit un comte " peindre en plein vent ".
A la même époque, Eugène THIRION, né à Paris, mais aimant les paysages de cette côte et de la plage de Berck, réalisa un tableau que, devinez depuis quand, je ne cesse de regarder.
La scène se passe sur la vaste plage bien dépeuplée. La femme a ramassé des bois morts, ramenés par la marée montante, qu'elle transportera dans une brouette. Seule, veuve ?
Deux enfants jouent au sable, derrière elle. Elle berce, dans ses bras, un bébé emmailloté. Tout est calme.
Saint Mandé et la culpabilité ( N° 1.012 )
Dimanche 15-12-2013, une marche blanche a eu lieu à SAINT-MANDE ( Val de Marne ), à la mémoire d'Adélaïde.
70 personnes environ, majoritairement des femmes, y ont participé, déposant ensuite des fleurs devant la maison, où résidait l'enfant volontairement noyé à Berck sur mer.
Le Maire de Saint-Mandé, qui assistait à la marche, a déclaré :
" Découvrir que , dans une ville cossue, résidentielle, une petite fille puisse ne pas être déclarée, ne pas avoir d'identité, vivre au milieu de nous sans qu'on sache qu'elle existait, c'est un choc."
L'organisatrice de la marche a, quant à elle, déclaré :
" Il faut mobiliser les gens pour les faire réfléchir. Nous sommes tous responsables. Si elle avait pu parler à quelqu'un, ce ne serait peut-être pas arrivé."
( Source Actu Portail orange )
Fille adoptive de BOULOGNE sur Mer ( N° 1.011 )
Adélaïde fut une petite fille niée, rejetée, enterrée. La voilà adoptée. Elle ne sera jamais oubliée.
La ville de Boulogne sur Mer ( 62 ) où elle fut amenée, puis considérée et autopsiée, et enfin enfermée, a voulu la reconnaître comme étant " son enfant ".
Elle a donné la pierre, non pas pour la noyer, mais pour la faire exister et résister à l'usure du temps et des préoccupations.
Désormais, Adélaïde repose en paix, pour l'éternité. Les mamans qui passeront devant sa tombe, ne penseront qu'à elle, n'accuseront personne.
Elles remercieront, comme nous, la municipalité de Boulogne sur mer, qui a voulu, tout simplement, l' AIMER.
Sud et Nord, les jeunes pour la lecture ( N° 1.010 )
Le 09 avril, dans l'article numéro 901, nous faisions la connaissance d'un écrivain valenciennois, Grégoire DELACOURT et de son roman " L'Ecrivain de la famille ".
Le 25 septembre, ce même auteur recevait, à Perpignan, le Prix Méditerranée des Lycéens, pour son roman " La liste de mes envies ".
Créé par le Centre méditerranéen de littérature et organisé en partenariat avec la Région Languedoc-Roussillon, le Rectorat, le Centre de Documentation pédagogique et la Caisse d'Epargne, ce prix permet de sensibiliser les lycéens à la lecture, et à la littérature contemporaine.
52 lycées de tous les départements de la Région avaient été contactés, soit 1.500 élèves.
Au final, une cinquantaine d'élèves ont élu celui qu'ils trouvaient le meilleur auteur.
Pour cette 28ème cérémonie de remise de prix, les autres ouvrages présélectionnés ont reçu également une récompense.
Au printemps, des rencontres avec les auteurs avaient eu lieu, dans les établissements concernés.
A l'Hôtel de Région, Grégoire DELACOURT avait rencontré les lecteurs. Manifestation " propice aux échanges et aux débats, entre jeunes lecteurs et écrivains ".
( Info : L'accent du Sud novembre 2013, numéro 28 )
Nous avions prévu depuis longtemps de révéler ici ce roman " La liste de mes envies ".
Une actualité très dense nous a retardés, mais bientôt, vous connaitrez les envies de cette mercière du Nord, car l'histoire se passe dans le Nord et nous l'avons lue.