Loto du patrimoine : l'église de THIENNES ( Nord ) est un site retenu. ( N° 1853 )
Avec 13 millions d'euros, le jackpot du Loto, à réaliser le 14 septembre, veille du week-end des Journées du patrimoine, sera équivalent à celui d'un tirage exceptionnel du vendredi 13.
Le jeu à gratter sera, lui, doté d'un gain maximum d'1,5 million d'euros, un montant inédit pour ce type de jeu. "Nous voulons que ce soit des jeux qui fonctionnent bien pour nos clients, mais qu'ils incarnent aussi une cause, que les gens jouent pour jouer mais qu'ils aient aussi une conscience, un vrai lien avec cette cause", explique la PDG de la Française Des Jeux.
SOUTENIR CE PROJET
Le Loto du patrimoine devrait rapporter entre 15 et 20 millions d'euros. Loin, très loin de la somme nécessaire pour financer les 269 dossiers retenus : il faudrait réunir 50 millions d'euros.
Parmi les 251 projets non-prioritaires, certains seront donc reportés en 2019. Tout dépendra de l'engouement pour ce loto, et pour le jeu de grattage qui sera proposé pendant 4 à 6 mois. Le ticket du jeu coûtera 15 euros.
Emmanuel Macron a réuni ce jeudi 31 mai 2018 les 269 responsables des sites culturels retenus qui bénéficieront du loto du patrimoine.
Célia Vérot, directrice générale de la Fondation du patrimoine, impliquée dans l'initiative avec Stéphane BERN a expliqué : " On a décidé qu'il y a 18 sites qu'on appelle sites emblématiques, un par région de Métropole et d'Outre-mer, qu'on va aider tout de suite. Chacun recevra entre 1000.000 et 1 million d'euros."
"Les 18 sites qu'on va aider au démarrage ne représentent pas la majorité de l'enveloppe, donc il va rester de l'argent pour les autres", a voulu rassurer Célia Vérot.
Voici un site du Nord non-prioritaire mais retenu.
L'église Saint Pierre de THIENNES ( Nord ) du 13ème siècle et de 1550, avec bénitier et pierres tombales d'un prêtre et d'une comtesse, présente un plan en croix latine et une élévation de type "hallekerque" avec deux chapelles latérales de même hauteur. Une petite chapelle est accolée au choeur latéral nord, probablement construite à la fin du XVe siècle; sa porte d’accès a été murée, ainsi que plusieurs fenêtres. La nef se développe sur trois travées scandées à l’extérieur par des contreforts. La tour, disposée à l’ouest, s’élève sur deux niveaux et supporte une flèche. Elle est édifiée en pierre de taille sur un soubassement en grès.
Cette église, qui associe la pierre crayeuse d’Artois à la brique, porte des traces visibles de nombreuses campagnes de restauration. Ainsi, celle de 1878 a introduit la pierre de Creil de type Vergelet dans les parements de l’édifice et les briques pour les parties sommitales des bas-côtés. Les travaux du XXe siècle ont affadi une partie de l’édifice en construisant une salle de catéchisme le long de la façade sud.